5 idées pour lutter contre la procrastination
Dernière mise à jour : 17 janv. 2022
La procrastination est une tendance à remettre au lendemain ce qu’on doit faire.

Et chiffre tout de même incroyable, 9 français sur 10 souffrent de cette fâcheuse habitude. 46% procrastinent pour réduire leur stress, et 42% pour être plus heureux.
Je fais partie des personnes qui procrastinent, même si je ne le fais pas pour tout. Mon manque de motivation est relié à la peur de mal faire, donc, logiquement, je remets à plus tard. C’est une horrible manie car j’ai la tâche qui me trotte dans la tête et je sais pertinemment que le passage à l’action me permettrait de supprimer cette voix interne qui me dit « vas-y, tu vas finir par t'attirer des ennuis si tu ne passes pas à l’action ».
Cela me rappelle le TEDx de Tim Urban en 2017 où il explique avec beaucoup d’humour comment ça se passe dans son cerveau quand il procrastine. Il imagine un singe sur une épaule qui se met aux commandes de son cerveau, et plus précisément la partie du cerveau qui recherche la récompense immédiate. Ce singe s’interpose à chaque fois que Tim Urban souhaite réaliser une tâche compliquée ou qui ne présente pas de plaisir évident et encore moins immédiat. Et sur l’autre épaule, il a un ange gardien qui réagit lorsque l’échéance approche, en jouant sur la panique. Une bataille se met en place entre le singe et l’ange gardien, ce qui provoque une cacophonie cérébrale et un résultat sur la tâche à accomplir très médiocre.
(lien pour le TEDx : https://www.ted.com/talks/tim_urban_inside_the_mind_of_a_master_procrastinator?language=fr)

J’aime beaucoup cette représentation car elle illustre plutôt bien ce qu’il se passe dans notre cerveau quand nous procrastinons. Les régions cérébrales impliquées sont différentes selon qu’on parle de récompense ou d’effort.
Pour faire simple, disons que quand il s’agit de récompense, le cerveau évalue le bénéfice de l’action et produit de la dopamine. Quand il s’agit d’effort, le cerveau évalue son coût et produit de la sérotonine. Le rapport entre les deux permet au cerveau de déterminer s’il s’engage ou pas dans l’actio