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Faire de votre mieux...

Dernière mise à jour : 23 nov. 2021

Je suis en train de relire les 4 accords toltèques et j’ai envie de m’arrêter un instant sur le 4ième : « Faites toujours de votre mieux ». Je serais tentée de vous résumer ce 4ième accord, mais quel intérêt ? On ne peut pas le résumer sans le dénaturer, sans en oublier l’essentiel. Si vous ne l’avez pas lu, je vous encourage à le faire pour vous faire votre propre idée de son message.


Ce que j’ai envie de partager ici, c’est le lien que je fais entre ce 4ième accord avec ce que j’apprends de l’ennéagramme et notamment du type 1, appelé le « perfectionniste ». Je fais un lien entre le message donné par cet accord et l’évolution que ce profil 1 pourrait suivre pour se sentir mieux, pour se trouver plus aligné avec lui-même dans ses valeurs et sa réalité.

Si vous n’êtes pas de ce type dominant ou si vous ne connaissez rien à l’ennéagramme, je vous rassure (ou pas), vous pouvez poursuivre votre lecture. Vous allez comprendre mon histoire et même vous sentir concernés.



Que veut dire « faire de son mieux » ?

Chrysalide

Selon moi, c’est faire ce que nous pouvons au moment où nous le faisons avec les ressources que nous possédons à ce moment-là. C’est passer à l’action pour vivre une transformation. Le changement, la transformation sont les conséquences de l’action. C'est une idée qui revient régulièrement dans mes articles si vous les suivez. Et c'est le cœur du message que j'envoie avec mon logo et le nom de mon entreprise : Krysalia. Je parle de la transformation qui s'opère dans notre intérieur en nous posant les bonnes questions. C'est l'image de la chenille qui vit sa transformation, avant de devenir papillon, ce dernier passe par le stade de chrysalide, phase de transformation intermédiaire.


Se dire que nous faisons de notre mieux, c’est être à 100% dans ce que nous faisons, au moment où nous le faisons avec les outils que nous possédons, les ressources existantes du moment.

Faire de son mieux est une manière de réduire la pression que nous ressentons quand les critiques tombent et nous blessent. Pendant des années, nous essayons d'être à la hauteur des attentes de nos parents, de nos professeurs, de nos patrons, de nos enfants. Et puis de nous-mêmes ! Et nous nous rendons compte que nous avons des difficultés à réussir.


Pour illustrer mon idée, je vais prendre un exemple.

Votre patron vous fait des reproches à longueur de journée. Vous n’en pouvez plus, vous saturez. Vous ressentez de la pression de sa part et vous souhaitez que cela cesse. Vous ne supportez plus ses remarques et ses propos que vous estimez inutiles, injustes. Et si je vous disais que ce n’est pas votre patron qui vous met la pression mais que c’est vous qui vous vous la mettez ? Oui, j’insiste, c’est bien vous qui vous vous mettez la pression. Personne d’autre que vous n’a ce pouvoir.


J’affirme ce point car nous sommes responsables à 100% des émotions que nous vivons. Quand je ressens de la colère, c’est moi qui la ressens et personne d’autre. Je suis responsable de cette colère, donc, j'ai le plein pouvoir de la faire évoluer ou pas. Elle m'appartient, elle est en moi.

Se dire que j'ai le pouvoir de la faire évoluer est magique. Si je me dis que c’est à cause de l’autre et que je n'y peux rien, je n'avance pas. Je deviens impuissant, passif. je suis prisonnier de l’autre en raisonnant de cette manière, c’est terrible !!

Pour autant, ressentir de la colèr