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Exprimer ses idées sans hausser le ton : une autre forme de présence

Dans certaines organisations professionnelles, parler fort, vite, ou souvent semble être la norme implicite. Et pour ceux qui ont une voix plus calme, plus posée, ou simplement moins pressée, ça peut être déroutant. Voire décourageant. Je sais de quoi je parle, je suis concernée !


Exprimer ses idées

Beaucoup de personnes que j’accompagne me confient cette sensation : celle d'avoir des pensées mais pas exprimées. Elles sont présentes mais pas visibles. Pertinentes, mais effacées au moment où ça compte.


Pas par manque d’idées. Pas par incompétence.

Mais parce qu’il y a un frein, quelque part. Un verrou intérieur qu’elles ont du mal à identifier.

C’est là que les choses deviennent intéressantes.



Ce n’est pas juste une question de personnalité


Ce réflexe de retrait ou d’auto-censure dans les espaces de parole, il mérite d’être exploré. Je ne souhaite pas le corriger à coups de techniques de communication. J'ai envie de l'explorer, dans ce qu’il dit de votre rapport à la légitimité, à la confrontation, au regard des autres.


Là, l’ennéagramme est un outil précieux. Pas pour vous coller une étiquette, mais pour comprendre les dynamiques inconscientes à l’œuvre.


Par exemple :

  • Est-ce que je me tais pour éviter le conflit ?

  • Est-ce que je parle seulement quand je suis sûr(e) à 100% de ce que je vais dire ?

  • Est-ce que je doute de la valeur de ce que j’apporte ?

  • Est-ce que je crois qu’il faut mériter sa parole ?


Derrière l’enjeu de s’exprimer, il y a souvent une construction plus profonde liée à notre manière d’être au monde. Prendre conscience de cette mécanique, c’est déjà la première action. Celle qui donne un peu d’air et remet du mouvement.




Votre voix n’est pas absente, elle est en attente


Vous n’avez pas besoin de devenir quelqu’un d’autre pour être entendu(e). Mais vous pouvez expérimenter de nouveaux appuis. Des points d’ancrage simples, pour commencer à sortir de l’inhibition sans renier votre nature.


Voici quelques pistes concrètes :


🔸 Laisser le corps ouvrir la voie

En PNL, on parle de l’influence du corps sur l’état interne. Se redresser, ancrer ses pieds, relâcher les épaules… Ces micro-ajustements ont un impact direct sur votre niveau de confiance. Essayez, même 30 secondes avant de parler. C’est souvent suffisant pour faire bouger l’énergie.


🔸 Formuler une intention claire avant une réunion

Pas un script. Une intention. Par exemple : “Aujourd’hui, je vais poser au moins une question” ou “Je veux proposer mon idée sur le projet X”. Cela vous crée un cadre interne, plus soutenant que “je vais essayer de parler si j’ose”. En coaching, nous fuyons le verbe "essayer", car il cache une intention qui n'est pas complètement assumée.


🔸 Recadrer l’idée que “prendre la parole = s’imposer”

Parler, ce n’est pas prendre quelque chose aux autres. C’est occuper sa place dans l’échange. Ça change tout. Ce n’est pas un duel, c’est une contribution.


🔸 S’autoriser des formats plus naturels pour soi

Si la réunion pleine d’interruptions n’est pas votre terrain de jeu préféré, vous pouvez aussi créer d’autres espaces : un message structuré après coup, un échange en tête-à-tête, une synthèse par écrit. Tout cela, c’est de l’expression. Ce n’est pas tricher. C’est adapter le canal au message.



Et ensuite ? Pour exprimer ses idées ?


Exprimer ses idées, ce n’est pas juste une compétence. C’est un acte de présence. Un engagement à ne plus se réduire.

Ce que vous avez à dire n’a pas besoin d’être parfait, original ou révolutionnaire pour avoir de la valeur.

Mais il a besoin d’exister, d’être entendu, au moins une fois. Et souvent, une fois suffit à changer la suite.


Alors, la prochaine fois que vous sentez l’envie de parler vous traverser…


Respirez. Redressez-vous. Et prenez juste ce moment. Même court. Même imparfait.

Ce sera déjà une victoire sur l’ancien scénario.




🎯 Conclusion


Oser s’exprimer, surtout dans des environnements où la parole semble réservée aux plus assurés, n’est pas une mince affaire. Mais ce n’est pas une fatalité non plus.


En prenant conscience de ce qui se joue en vous — croyances, conditionnements, réactions automatiques — vous pouvez transformer ce réflexe de retrait en choix conscient.


L’ennéagramme peut vous éclairer sur ce terrain, et la PNL vous donner des leviers concrets pour agir autrement, sans vous trahir.

J’allie ces techniques et un questionnement puissant pour vous aider à avancer et à transformer vos hésitations en actions qui vous ressemblent.


Votre voix ne demande pas plus de volume. Elle demande plus d’espace intérieur.

Et ça, c’est entre vos mains.



Si cet article a résonné en vous et que vous souhaitez explorer davantage comment libérer votre voix et vous exprimer avec authenticité, je vous invite à me contacter. Ensemble, nous pouvons travailler à lever les freins intérieurs et à développer une communication qui vous ressemble, en harmonie avec votre nature profonde.


N’hésitez pas à me rejoindre pour entamer ce voyage vers une expression plus libre et affirmée de vous-même.



Pierre Aufrey, comédien et metteur en scène français a dit : « Le silence a la valeur d’un mot.»



Sources : Communication : Introverti ou extraverti… Mêmes chances oratoires ? : https://www.humaindigital.com/communication-introverti-ou-extraverti-memes-chances-oratoires/?utm_source=chatgpt.com

TedX : Amy Cuddy: votre langage corporel forge qui vous êtes https://www.youtube.com/watch?v=Ks-_Mh1QhMc&t=58s


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